Les yeux rouges
«Il s’appelait Denis. Il était enchanté. Nous ne nous connaissions pas. Enfin, de toute évidence, je ne le connaissais pas, mais lui savait fort bien qui j’étais.»
Tout commence par un message privé sur Facebook. Elle est journaliste, médiatisée et fidèle à ses opinions. Il se dit fan de son humour acéré et veut simplement discuter. Elle accepte. Pendant des mois, les messages s’accumulent, d’abord aimables puis rapidement méprisants, et le piège se referme. Sous couvert d’humour grivois, il s’attaque à sa personne, son physique, son employeur, son conjoint, ses centres d’intérêt… Elle est tout ce qu’il déteste et lui ce qu’elle redoute.
Roman remarqué de la rentrée littéraire 2019, Les Yeux rouges décrit les ravages de la haine en ligne. Avec une plume puissante et bien aiguisée, Myriam Leroy dresse le portrait tant d’un harceleur que celui d’une harcelée.
Adapté pour le théâtre par son autrice, le spectacle est un coup de poing, une bombe… avec des accents d’humour (noir) et de comédie. S’il nous touche et nous remue autant, c’est probablement parce qu’il est — au moins en partie — autobiographique. Et que Myriam Leroy, pour l’écrire, a puisé dans ses propres expériences.
Myriam Leroy et Véronique Dumont
Dès 16 ans