La main dans le gaufrier
dernière
JAN
Si Dieu existe, Il est un garagiste vraiment nul, dit mon père.
JORIS
Jan, je trouve que tu exagères.
Tu ne fais que parler de ta maladie,
et tout tourne autour de moi-moi-moi,
tandis que dehors … là-bas …
il existe des gens qui n’ont rien !
Tu te rends compte ?
Ils sont si pauvres
qu’ils ne peuvent même pas se permettre une maladie.
Une affreuse pauvreté !
Est-ce qu’ils se plaignent, eux ?
A n’importe quel moment, quelque chose peut vous tomber sur la tête, mais ce n’est pas tout le temps possible de porter un casque. Ou si ?
Geef mijn hand terug [La main dans le gaufrier] est un spectacle parlant de l’amitié dans sa forme la plus franche. Sur scène, nous retrouvons deux amis, Joris et Joris, qui racontent l’histoire de Jan. Ils parlent de la fragilité des choses, du destin et d’une maladie incurable. Sans tabous et avec humour. Et sans oublier de poser quelques bons disques sur la platine.
Il y a quelques années, Jan De Brabander, scénographe et concepteur de BRONKS, a appris qu’il était atteint d’une maladie. La seule certitude concernant cette maladie était qu’elle ne ferait qu’empirer. À quel point ? À quelle vitesse ? Cela, personne ne le savait.
Jan a raconté son histoire à Joris Van den Brande, qui en a tiré un texte de théâtre universel. Joris Hessels et Joris Van den Brande ont une manière sublime de présenter cette histoire tellement vulnérable.
Geef mijn hard terug a été sélectionné pour le TheaterFestival 2018 :
« À bien des égards, on sent que cette histoire est tirée de la vraie vie, inspirée des expériences de Jan De Brabander, fidèle scénographe et concepteur de la maison de théâtre BRONKS à Bruxelles, qui depuis cinq ans, souffre de la maladie de Parkinson. Ce spectacle est l’une des productions les plus substantielles et les plus sincères que nous ayons vues cette saison. » – Extrait du rapport du jury du Theaterfestival
« C’est sans mièvrerie que Hessels en Van den Brande tirent la carte de l’émotion. (…) Discussions viriles et cœurs tendres : tout se trouve dans cette pièce. » - Het Nieuwsblad