Puccini Dance Circus Opera, un chœur de corps et d’instruments

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Un chœur de femmes en mouvement, les femmes de Puccini, porteuses de talent et capables de choisir et d’agir pour affirmer leur identité, leurs droits et leurs idéaux. Des femmes qui cèdent à leurs faiblesses, sont désorientées par les luttes et les vertiges de la vie amoureuse, et qui tombent pour ensuite se relever et réagir, transformant ainsi leur environnement, trouvant de nouvelles perspectives, parfois dramatiques, et affrontant les défis pour se renouveler. Les œuvres du compositeur ne présentent pas une seule typologie de femme, mais un univers entier qui gravite autour de ses protagonistes. Le regard de Puccini les rend non plus simplement héroïnes, mais des créatures ordinaires, qui vivent des imprévus et des rêves, des femmes appelées à choisir, parfois à un carrefour, toujours en quête d’une solution qui révèle force et valeur. Dans ce « chœur de corps » – en l’absence de bel canto sous sa forme major, mais avec une partition musicale enrichie d’interférences électroniques – les chorégraphies aériennes et terrestres, ainsi que des extraits de texte et d’images fragmentées et oniriques, se déploient. Dans ce contexte, les femmes se préparent, se soutiennent, tombent et se relèvent, voyagent dans le temps, entre passé, présent et futur, et se déplacent dans l’espace scénique comme une vague, entre scène et hors-scène, avec une scénographie construite sur plusieurs niveaux. Au fil du spectacle, les caractéristiques et personnalités des cinq figures de Tosca, Madama Butterfly, Manon Lescaut, Turandot, et Mimi émergent. Ces personnages féminins ne sont pas seulement les icônes des représentations du compositeur, mais aussi des femmes réelles que Puccini a connues, incarnées sur scène par l’acteur Ivan Ieri et son « reflet ». Elles évoquent un monde qui continue à faire réfléchir sur l’identité féminine de notre époque.

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