L'homme qui mangea le monde
Nis-Momme Stockman
Pour un homme qui a l’habitude de tout contrôler, tout devient flou : notamment la frontière entre sa propre responsabilité et les injustices qu’il subit ou croit subir. Il est à deux doigts du burn out.
"On est amis, on devrait se poser ensemble au bord de ce lac merdique et pouvoir un instant se retirer du monde et de son gigantesque tas de merde. S’en défaire pour un instant. Un tout petit instant, juste décrocher. Un tout petit moment... décrocher".
Comment endiguer la chute ? Nis-Momme Stockmann dépeint une génération touchée par une profonde crise de sens et dont l’identité se fissure de toutes parts. Il questionne nos vies et la quête du bonheur dans des sociétés où il faut abattre l’autre et « manger le monde » sous peine de disparaître… Un texte qui finalement met en scène des naufragés de l’existence, dans lesquels, parfois, nous pourrions bien nous reconnaitre.
Le Poche renoue ici avec le théâtre sociétal de Georges Lini, cet artiste entier et enflammé, qui a écrit quelques-unes de ses plus belles pages au Poche : Trainspottingde Irvine Welsh ou le Colonel Oiseau de Hristo Boytchev comme comédien ; L’Ouest solitaire de Martin McDonagh, La Cuisine d’Elvis de Lee Hall notamment comme metteur en scène.
Traduction de Nils Haarmann et Olivier Martinaud
Dramaturgie et mise en scène Georges Lini
Avec Itsik Elbaz, Vincent Lecuyer, Luc Van Grunderbeeck, Nargis Benamor et Georges Lini
Scénographie Renata Gorka
Vidéo/Son Sébastien Fernandez
Lumières Jérôme Dejean
Productions : Un projet de la Cie Belle de Nuit en coproduction avec le Théâtre de Poche. Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie - Bruxelles – Service du Théâtre et de Shelterprod, Taxshelter.be, ING et du Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge.