Les Villes Tentaculaires
Emile Verhaeren
Des poèmes de Verhaeren, de la musique électronique, un quatuor à cordes: c’est le mélange (d)étonnant d’un spectacle dédié à la ville d’aujourd’hui.
Visionnaire, Emile Verhaeren signait en 1895 un recueil de poèmes qui disait toute l’horreur et la beauté de la ville – cette hydre tentaculaire qui mange la campagne mais nourrit aussi son homme. Fulgurant, émouvant, critique, ce regard sur notre urbanité n’a pas pris une ride.Séduit par cette puissance de feu, Nicolas Mispelaere a imaginé un spectacle résolument contemporain. Sur un plateau sans cesse métamorphosé par des projections vidéo signées Dirty Monitor, la musique électronique de Ludovic Romain rencontre la douceur d’un quatuor à cordes, le tout formant l’écrin du récitant, juché sur une ville miniature et protéiforme.La poésie n’a pas bonne presse? La mise en scène de Jean-Michel Van den Eeyden coupe court à ces préjugés en s’approchant tant d’un concert que d’une représentation théâtrale. "La poésie, ça se mange", disait Nougé. Ici, elle se clame en musique et se révèle en images…
Conception & Interprétation : Nicolas Mispelaere
Mise en scène : Jean- Michel Van den Eeyden
Assistante à la mise en scène : Anne-Cécile Massoni
Quatuor : Jean-François Durdu (Alto), Margaret Hermant (Violon), Benoit Leseure (Violon), Leonor Palazzo (Violoncelle)
Musique electro : Ludovic Romain
Lumières et mapping vidéo : Dirty Monitor
Création lumières : Christian François
Régie vidéo : Arnaud Bogard
Régie son : Christine Verschorren
Production L'ANCRE (Charleroi)